La chute du dragon

Vendredi soir nous avons, Franche-Taille et votre humble reporteur, croisé le fer avec la règle "King of War". Un scénario simple à deux objectifs.

Franche-Taille, à la tête des valeureux nains de Midgar, se devait de protéger le noble dragon Krinastas blessé qui tentait de rejoindre la source de l'ancien temple.

Les nains de Midgar sont des artificiers hors pairs comme le prouve leur équipement destiné à détruire l'adversaire à distance.

Un contingent de quatre canons et deux orgues accompagnés de fusiliers et de berserkers s'est aligné pour occire les ennemis du reptile géant.  

Pour ma part, mes hommes bleus de Galarie avait pour mission d'empêcher le peuple des montagnes de prendre possession de la fontaine cachée au milieu des ruines.

Le général Paltamine monté sur un dragon de combat, prit la tête d'une armée de gardes du palais escorté par deux unités de chevaliers et quelques archers ainsi que des balistes à répétition.

Durant le début de la bataille, les canons nains firent mouche, pulvérisant nombre de fantassins et quelques cavaliers. Les hommes, effrayés par ce déluge de feu, ont eu peine à avancer. Les cavaliers des deux camps tentèrent bien une percée mais les haches et les épées eurent vite fait de détrôner les lances peu maniables au corps à corps.

La partie s'est terminée sur un match nul, aucune des armées n'ayant réussi à franchir les lignes adverses.

Encore une fois, j'apprécie la simplicité de ce jeu. Le fait de ne pas devoir passez mon temps à retirer les pertes, les poser sur le côté, les oublier etc, est un avantage énorme sur Battle ou GDA. 

Deuxième effet "Kisscool": le nombre de figurines ne diminue pas au fil des pertes. Un nombre restreint de sujets judicieusement placés sur le plateau de mouvement suffit à représenter x soldats. Ainsi avec moitié moins de troupes l'on peut monter des armées intéressantes. A méditer.

    

Le décor est volontairement sobre mais il manque, à  mon sens, des hauteurs pour donner du relief à cette table de jeu. Je vais donc devoir me fabriquer des collines.