samedi 4 janvier 2014

La désolation de Smaug

Désolation c'est bien le mot qui convient après avoir vu le second épisode de la trilogie du hobbit. Je ne comprends pas comment l'homme qui a filmé "Le Seigneur des anneaux" a pu pondre une telle farce.




Sous prétexte que le livre et donc le film sont plus enfantins, le réalisateur se permet des aberrations délirantes comme : 
  • Une amourette entre une elfe et un nain. Personne ne peut y croire, surtout dans un univers aux animosités aussi puissantes que celui de Tolkien. Rajouter un personnage à l'oeuvre originale pour lui donner un rôle grotesque n'est pas la meilleure idée pour ce chapitre.
  • Le moindre combat est une suite de coups improbables, de sauts impossibles, de pitreries qui certes séduisent le jeune public, mais désolent  les plus grands par leur invraisemblances.
  • Une interprétation pathétique du roi elfe, qui se contorsionne comme un serpent. Là aussi c'est délirant quand on connait les elfes des terres du milieu.
  • Et tant d'autres élucubrations que je ne note pas ici tant la liste est longue.
Il reste des paysages superbes, une musique, un univers qui nous transportent dans cet autre monde.

Un bravo pour Smaug, magnifique représentant de la race des dragons, qui tient bien son rôle tant visuellement que verbalement. C'est une des rares perles de ce film.

Que dire, sinon que je suis déçu de ce nouvel opus. Il se veut grand public mais en devient rocambolesque et invraisemblable ce qui est toute de même un tour de force pour une adaptation d'une oeuvre imaginaire.

 

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